La médecine chinoise est née de l’observation des cycles de la nature. De ces études résultent un système de pensée pertinent à l’anatomie (organes, entrailles…) et au mental (caractères, émotions…).
L’homme, entre terre et ciel, se nourrit de leurs énergies respective. Le trait placé au centre de la symbolique représente le juste milieu, l’harmonie à trouver entre les deux pôles. Mais il n’est pas aussi simple de maintenir un état d’équilibre (homéostasie) dans un environnement en perpétuel mouvement.
Mencius penseur chinois 300 ans avant JC
Le shiatsu vise à rééquilibrer les énergies afin que le corps et l’esprit s’adaptent face aux influences extérieures. L’intention portée par les gestes et les mots du shiatsuki (celui qui donne le soin) sont déterminant pour que le jusha (celui qui reçoit le soin) trouve sa place au juste milieu.
Les pressions appuyées apaise le bois –> La fermeté a prise sur le bilieux.
L’apposition des mains apaise le feu –> Le sentiment a prise sur le sanguin.
Les effleurages légers apaise le métal –> Le raisonnement a prise sur le nerveux.
Les étirements progressifs et les vibrations apaise l’eau –> La douceur a prise sur le lymphatique.
(Voir l’article : À quel élément appartenez-vous ?)
« Trop loin à l’est, c’est l’ouest » Lao-Tseu